Holà !

Quelques photos oubliées de l’été dernier !

Notre beau rucher de montagne, pendant la visite de notre parrain préféré.

Nous avons transhumé quelques ruches en fin d’après-midi, un jour de petite pluie…

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Voilà comment porter une ruche sans se faire mal au dos

Rien de tel que la collaboration au travail… Sauf qu’il faut bien marcher au même pas !

Petite visite ruche en compagnie du parrain

Sur notre terrain, la yourte bien gardée par des essaims !

Vue de la yourte sur le faro

La tête en bas !

Printemps... Mmmmh

Vue du rucher

Le rucher de la Vignasse

Au cœur de nos montagnes, à la frontière entre la vallée verte du Champsaur et les roches abruptes du Valgaudemar.

L’activité a bien commencé en montagne : les abeilles vont chercher du pollen afin d’élever les abeilles de printemps qui prendront la relève. Les abeilles d’hiver sont bien fatiguées par ces longs mois à agiter les ailes pour réchauffer la ruche. Dans un dernier effort et un dernier envol elles permettent à la colonie de prendre un nouvel essor et de repartir vers une nouvelle aventure.

Quelle est leur nourriture de printemps ?

Le pollen de noisetier, présent dès le mois de février,

le pollen de Saule Marsault, aux doux chatons,

et les multiples fleurs de cette fin d’hiver :

Le tussilage ci contre, le pissenlit, la bruyère de printemps…

Au boulot !

Les menus travaux d’hiver : nous préparons de nouvelles ruches. Pour cela il faut : des corps propres, des cadres et de la cire. Atelier cirage de cadre : cela consiste à coller une feuille de cire gaufrée dans le cadre, grâce à un fil très fin en inox qui va tenir la cire à la verticale. Il y a plusieurs méthodes pour faire cela. Dans tous les cas il faut faire chauffer le fil inox pour qu’il s’incruste dans la cire.

Nous utilisons un chargeur de batterie connecté à une batterie vide qui fait tampon. Deux fils partent de la batterie vide et en plaçant leurs extrémités aux extrémités du fil inox, le courant passe dans le fil et le réchauffe, plus ou moins doucement selon la distance qui sépare les deux connecteurs. Pas clair ? Espérons que les photos aideront !

Mmmmh ! La bonne odeur de cire !

Il y a différentes qualités de cire… On n’a pas encore trouvé la cire idéale ! C’est probablement celle que l’on fera nous même !

Pour créer de nouvelles feuilles de cire les apiculteurs récupèrent les cires d’opercules au moment de la récolte et la refondent : cire propre garantie ! C’est une matière qui n’est pas reproductible par la synthèse, toutes les cires sous toutes les formes ont à un moment donné été produites par les petites mandibules d’une abeille !

Nettoyage de printemps au jet d’eau super puissant ! (Pour ne pas citer de marque !)

Ça pousse !

Le jasmin fleurit !

Mmmmmmmmh

Pour se donner l'eau à la bouche, la belle couleur qu'a pris notre miel de haute-montagne pendant l'hiver... Crémeux à souhait !

Petits travaux de fin d'hiver, remise en forme des ruches..

dos mil once

La Saison 2011 commence !

De retour de voyage, nous reprenons des forces après ce périple apicole sur deux roues. Nous sommes allés visiter les abeilles dans le Var, et elles se portent plutôt bien ! Aucune mortalité pour le moment, croisons les doigts ! Les quelques ruches laissées en montagne pour tester notre nouveau coin sont elles aussi rayonnantes de santé ! Pourvu que ça dure ! Nous les avons nourries un peu avec un bon sirop protéiné fait maison recette de la abuela argentine, pour les encourager vers les prochaines floraisons.
Le romarin fleurit déjà, mais il y a quelques coups de froid.. Ne pas se réjouir trop vite; le printemps met toujours du temps à démarrer..
On plante quelques graines pour le jardin, en attendant que l'action commence !

A bientôt !Les belles ruches de Marcello ! Ce fut un bonheur de travailler dans de si bonnes conditions.

Voici la bande annonce d'un film sur l'apiculture en Uruguay; de très belles images et une bonne vision globale du travail de l'apiculteur.

http://www.dailymotion.com/video/xf70t3_paso-una-abeja-bande-annonce_shortfilms



Jean-Marc avec l'enfumoir à l'américaine ! Tout est plus grand dans le nouveau monde !

Argentina !

Sur les terres rouges du Nord de l’Argentine, les exilés, engagés dans un voyage sans retour ; celui de la conquête du nouveau monde, s’échouent sur la plage d’un delta infranchissable, à franchir pourtant ; telle est la condition de leur liberté coûteuse, qui ne sera goûtée que par cent huit d’entre eux. Les plus vaillants ; les plus chanceux ? Les plus forts ; les plus intelligents ? Il n’en reste aujourd’hui que quelques improbables descendants ; dans cette ville née d’une cavalière déroute ; nommée Paso de Los Libres.

Nous avons eu le plaisir d’y rencontrer Marcello, qui pour faire plaisir à son père Pancho, avait il y a six ans installé quelques ruches sur le lopin de terre défriché à quelques kilomètres de la ville. Il s’est pris de passion il faut croire, et a suivi les traces de la abuela, l’arrière grand-mère qu’il n’ pas connue ; sur le chemin de l’apiculture. Pancho se souvient parfois des gestes de l’aïeule, et tente de conseiller son fils grâce à l’intelligence bien ou mal acquise par la curiosité lunatique d’un enfant de dix ans, dont il a gardé l’esprit et l’énergie.

Aujourd’hui le fiston Marcello possède quatre vingt ruches en activité. Il a suivi une formation diplômante d’apiculteur ; puis d’inspecteur sanitaire. L’Argentine, deuxième pays producteur de miel après la Chine, se doit de maintenir et renforcer un contrôle et un développement de pointe des « technologies » apicoles. La totalité ou presque du produit partant à l’exportation, la production doit être normalisée, suivie et contrôlée de manière optimale.

Nous retrouvons les mêmes problématiques que chez nous : envahissement par les pesticides ; quelques foyers de loques redoutés ; et en particulier la varroasis, qui est d’autant plus préoccupante qu’il n’y a pas d’arrêt de ponte dans ces climats subtropicaux (nous sommes à la hauteur du Sud du Brésil). Les apiculteurs argentins, et en particulier notre ami Marcello, nous surprennent par leurs connaissances, leur dynamisme dans l’expérimentation de traitements nouveaux ; et une forte tendance vers des alternatives durables et biologiques. L’acide oxalique est très répandu ; avec un recours à l’amitrase en cas de surinfestation. Ils appliquent un test par échantillon d’abeilles ; sur un certain nombre d’abeilles ils comptent le nombre de varroas, si leur pourcentage par rapport au nombre d’abeilles est de plus de 4 pour cent ; ils appliquent alors un traitement.

Marcello expérimente également l’élevage de reines en nucléis, sur deux cadres. Le climat permet bien sûr des manipulations impossibles chez nous.

Marcello est intarissable au sujet de la flore et des arbres qui nous entourent. De nombreuses espèces subtropicales, agrumes ; papayers ; girofliers, canneliers ; des arbres locaux, l’eucalyptus, planté en grande quantité pour son exploitation et sa croissance ultra rapide, des arômes multiples ; des herbes odorantes, exacerbés par une chaleur constante.

Voici quelques images de ce périple, Paso de los Libres.